Malgré le soutien de l’UE aux organisations pour stimuler une croissance post-pandémique et améliorer la durabilité, la plupart des chefs d’entreprise disent qu’il n’y a aucune incitation à atténuer leur impact environnemental
Une nouvelle étude publiée aujourd’hui par Ricoh Europe révèle qu’un chef d’entreprise sur quatre pense que son organisation ne peut pas s’améliorer lorsqu’il s’agit de réduire son impact sur l’environnement.
L’étude réalisée par Opinion Matters pour Ricoh Europe a interrogé 1 500 décideurs du monde de l’entreprise à travers l’Europe. Elle révèle que 60 % d’entre eux estiment que rien n’incite les dirigeants à atténuer l’impact négatif de l’entreprise sur l’environnement. Par ailleurs, près des deux tiers (65 %) ne sont pas certains de pouvoir réaliser des changements significatifs ou n’ont pas les ressources nécessaires pour le faire. Pourtant, 67 % affirment que leurs travailleurs se soucient davantage du caractère durable de l’entreprise sur le plan environnemental aujourd’hui qu’il y a cinq ans.
Les résultats suggèrent que les décideurs d’entreprise ont du mal à savoir par où commencer lorsqu’il s’agit d’améliorer leur performance environnementale, sociale et de gouvernance d’entreprise (ESG). Et ce, malgré les efforts considérables déployés par l’UE pour aider les entreprises à améliorer leurs performances ESG, notamment par la mise à disposition de fonds et d’actifs dans le cadre de projets tels qu’InvestEU et Digital Europe.
Seuls 27 % des chefs d’entreprise déclarent avoir fixé des objectifs de durabilité environnementale à long terme, ce qui signifie que la plupart d’entre eux n’ont pas réussi à mettre en œuvre une feuille de route de base pour le changement. Il y a un espoir que cela change bientôt, suite à la COP26 où les leaders mondiaux se sont engagés à aider à mettre fin à la déforestation, à éliminer progressivement le charbon et à réduire les émissions de méthane.
L’absence de planification et d’action est mise en évidence par le fait que la plupart des entreprises (65 %) reconnaissent l’importance de la durabilité environnementale pour leur compétitivité sur le marché où elles opèrent.
Combiner les efforts de transformation numérique avec un cadre ESG clairement articulé est un moyen pour les entreprises de commencer à générer des avantages dans toute leur organisation.
David Mills, PDG de Ricoh Europe, déclare : « La première étape est souvent la plus difficile dans tout programme de changement au sein d’une entreprise. Il y a de nombreux domaines où l’amélioration des opérations ou de la productivité recoupe les objectifs de l’ESG, et c’est donc le point de départ idéal pour les entreprises. La transformation numérique est l’un des éléments qui peuvent contribuer à générer des bénéfices sur le plan opérationnel et ESG. Cela peut s’avérer particulièrement intéressant étant donné que l’UE a mis en place des programmes visant à aider les entreprises à se numériser et à améliorer leurs performances durables dans le cadre de sa stratégie de relance post-pandémie. Mais tout changement en faveur des objectifs ESG doit être complété par un cadre clair et un engagement en faveur d’un succès mesurable.
« Chez Ricoh, nous alignons notre stratégie commerciale et ESG sur les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Plutôt que d’être un obstacle, l’alignement sur les ODD pour améliorer nos performances environnementales et sociales est un avantage concurrentiel. Le vent est très certainement en train de changer. La dure réalité est que les entreprises qui ne contribuent pas à améliorer les résultats environnementaux et sociétaux seront finalement ignorées par le marché. »