Le sport. Nous savons tous qu’il transcende les nations, les cultures et les générations, dépasse les frontières.
Bien que cela puisse être une idée inspirante, elle est aussi intangible. Et lorsque le sport s’associe à la technologie pour établir une situation plus homogène et équitable, cela peut aussi être source de désagréments, autant que d’inspiration.
Les qualités et les frustrations liées à la réalité virtuelle augmentée et à l’entreprise Hauk-Eye sont fondées. Et bien qu’ils aient été bien reçus dans certaines disciplines (comme le cricket), mais bien moins par d’autres (comme le football), le débat va au-delà de la simple organisation d’un spectacle sportif et divertissant.
Mon point est le suivant : lorsque cela touche au sport, ajouter de la technologie au mélange pour simplement cocher la case de l’innovation fait plus de mal que de bien.
Nul doute que cela est fait avec de bonnes intentions. Mais cela semble trop fréquent pour n’être qu’une décision mal avisée qui aurait pour but de moderniser et de « digitaliser » le sport quand il n’y a pas d’utilité. De la rediffusion inutile instantanée à la très embarrassante caméra des fans, la technologie en place est déjà plus que suffisante.
Cependant, dans le même temps, bien peu de disciplines sportives, masculines et féminines confondues, peuvent être accusées de trop préparer (ou trop examiner). C’est pourquoi la place de la technologie dans les disciplines “modernes” se trouve avant et après le jeu.
Prenez par exemple la mission que nous avons en cours pour le club de rugby de Bath (GB) pour les aider à améliorer leur entraînement et le développement des capacités de l’équipe. Le défi ? Communiquer des informations complexes et permettre de meilleures analyses de performance. Une demande somme toute classique pour une équipe compétitive – ou même une entreprise d’ailleurs. Sur ce plan-là, la technologie est globalement la solution qui s’impose. Des projecteurs et imprimantes multifonctions à l’affichage dynamique et aux écrans interactifs, les informations clés sont désormais disponibles et peuvent être partagées au sein du club comme jamais auparavant.
Bien qu’il n’existe pas de substitut aux cris de ralliement plein d’entrain, le pouvoir de ce type de technologie pour la planification, la stratégie et l’orientation de l’équipe est inégalable. Et cela fonctionne pour tous. Indépendamment du poste joué ou de la langue parlée, l’impact que peut avoir la matérialisation d’idée pose un cadre basé sur l’interaction, incontestablement plus dynamique pour l’équipe.
Cependant, ne donnez pas tout à la technologie. Gardez une partie de ce qui fait l’équipe et les valeurs du sport – que vous endossiez un costume, un sweat ou un survêtement.