Ces communautés sont commercialement dynamiques, mais elles ne sont cependant pas toujours récompensées par une réussite commerciale. Pour les aider à se lancer et à réussir, un premier salon était organisé ce dimanche à la Bourse.
Une vingtaine de stands, de l'Union des classes moyennes, à l'association des entrepreneurs turcs, était présent. Ce premier salon destiné aux futurs indépendants se veut surtout une aide à la réussite. Taoufik Amsil, coordinateur du salon, explique : "au sein de la communauté musulmane, on trouve deux fois plus de dynamisme en terme de création d’entreprise. Mais malheureusement, c'est aussi là qu'on trouve deux fois plus d’échecs. Ça nous interpelle : on veut dès lors comprendre pourquoi les gens sont plus dynamiques et pourquoi ils échouent aussi deux fois plus vite."
Le salon va plus loin, en aidant par exemple le futur entrepreneur musulman à surmonter les obstacles liés à sa religion.
"Souvent, les questions de financement se posent, surtout pour les entrepreneurs qui sont attachés à une certaine éthique qui est l’éthique musulmane et qui leur interdit de contracter des prêts soumis à l’intérêt. Aujourd’hui, sur le stand, nous avons donc des exposants qui sont 'My first company', c'est-à-dire, un site web sur lequel vous pouvez présenter votre projet et vous pouvez faire appel aux internautes pour qu’ils puissent devenir copropriétaire ou co-financier de votre projet" ajoute Taoufik Amsil.
Ce salon est issu d'un partenariat entre la Région bruxelloise, l'Union des classes moyennes et l'association belge des professionnels musulmans.
Artcile de Véronique Fiévet repris dans son intégralité.
Source : rtbf.be