Extrapolé pour tout 2012, il s’agit de 73.222 entreprises débutantes, une diminution de 10,6% par rapport à l’année précédente. Il s’agit de la chute la plus forte jamais enregistrée au cours des dix dernières années, en ce compris les années de crise 2009 et 2010. 2012 n’aura donc pas été un grand cru en termes de fondation de nouvelles entreprises.

Fin 2012, avaient été créées 73.222 nouvelles entreprises, contre 81.004 en 2011. Même pendant les années de crise 2009 et 2010, il y avait encore respectivement 80.037 et 80.086 starters. La dernière chute importante s’est passée entre 2007 et 2008, lorsque le nombre de starters avait diminué de 4,8%.

Couplé au nombre record des faillites, il s’agit d’un net déclin de l’entreprenariat dans notre pays. Selon le syndicat pour indépendants SNI, «des mesures qui partent d’une bonne intention, comme la diminution des charges salariales pour les trois premières embauches, ne changent pas grand’chose tant que les coûts généraux ne baissent pas».

La plupart des starters (14%) se sont établis dans le secteur du commerce de gros et du commerce de détail. Suivent les professions libérales (12%), les services aux entreprises (11%), la construction (10%) et l’horeca (6%). Autant de secteurs qui, hormis les professions libérales plus résistantes à la crise, sont très sensibles aux faillites. Principalement pour le secteur de la construction et de l’horeca. Respectant la répartition régionale, 56% des starters se trouvent en Flandre, 29% en Wallonie et 15% à Bruxelles. Les principaux lieux de création sont la province d’Anvers (16%) et la région bruxelloise (15%) suivis par la Flandre orientale (12%), la Flandre occidentale (11%), le Hainaut (10%) et le Brabant flamand (9%).

source : entreprendretoday.be