Le monde des startups technologiques belges est en pleine ébullition et il le prouve une nouvelle fois aujourd’hui avec i-Dentity, une jeune pousse bruxelloise créée, il y a maintenant quelques mois, par Marc Vanryckeghem. Ce dernier est parti du constat qu’il n’existait pas de solution pour les utilisateurs de smartphones et/où de tablettes d’accéder aux sites web nécessitant une authentification basée sur la carte d’identité. Considérant que ce secteur est en pleine expansion, l’entrepreneur, consultant en informatique depuis de nombreuses années, a décidé de s’entourer d’experts en la matière pour mettre sur pied une solution. “Face à l’augmentation constante du nombre smartphones et autres tablettes, une telle évolution paraissait nécessaire et évidente”, indique Marc Vanryckeghem, fondateur et CEO d’i-Dentity.
Une signature électronique d’un nouveau genre
Concrètement, la startup a développé un “navigateur web sécurisé. Ce dernier s’installe sous la forme d’une application dans les appareils sous iOS et Android. Grâce à un lecteur de carte d’identité relié en Bluetooth au smartphone ou à la tablette, ce navigateur est en mesure de capturer les données d’une personne pour ensuite les transmettre – en toute sécurité – sur un site gouvernemental. Une nouvelle solution facilitant la signature électronique, en somme.
Une solution sur mesure
i-Dentity se veut d’ailleurs de proposer sa technologie de manière très flexible et personnalisable à souhait. En effet, elle entreprend déjà d’aller plus loin en développant actuellement un SDK (kit de développement logiciels) qui permettra aux entreprises et gouvernements d’intégrer la technologie à leur sauce : “Stratégiquement le choix a été fait pour que la solution puisse trouver place sans qu’aucune adaptation ne soit nécessaire du coté serveur ou de la carte d’identité “, souligne Marc Vanryckeghem.
En attendant, la jeune pousse bruxelloise s’est déjà fait remarquer par de nombreuses entreprises et institutions. C’est le cas notamment pour le département de la Défense des États-Unis qui utilise cette technologie “made in Belgium” destinée à ses employés.
source : geeko.lesoir.be