37% des plus de 50 ans évoquent le même déséquilibre en ce qui concerne les possibilités de promotion (contre 15 % des plus jeunes). Ils sont également deux fois plus nombreux (11 % contre 5 %) à penser que leur évaluation sera  moins positive que celle des moins de 50 ans.

Que ce sentiment corresponde à une réalité ou non indique la nécessité, pour une entreprise, de prendre des mesures de communication.  « Il ne faut donc pas seulement miser sur la mise  en place d’une politique d'égalité des chances entre jeunes et plus âgés, mais aussi encourager une meilleure communication à ce sujet afin que les plus de 50 ans conservent toute leur motivation au travail », prévient Hermina Van Coillie, HR Research Expert chez Securex.

Deux  fois plus de travailleurs de plus de 50 ans (34 % contre 15 %) déclarent que leur employeur ne consent pas d'efforts ciblés pour  soutenir leur groupe d’âge dans leur carrière. Notamment par la possibilité de changer de fonction.

Une étude antérieure menée également par Securex et la KU Leuven avait démontré que les organisations peuvent prendre des mesures de deux types pour motiver les travailleurs et les inciter à demeurer plus longtemps au  travail: les ménager (diminuer les exigences physiques et intellectuelles de leur fonction) ou les faire progresser (leur donner la possibilité d'évoluer et de s'épanouir encore davantage). Mais la nouvelle enquête tendrait à démontrer que les dirigeants placent encore trop d'espoir dans des mesures de ménagement. Pour Hermina Van Coillie, HR Research Expert, «cette solution implique certains  dangers, comme celui de la stigmatisation étant donné que le ménagement ne fait qu'accentuer ‘l’âge avancé’ de la personne et renforce les stéréotypes».

source : entreprendretoday.be