Une enquête à prendre avec un certain recul, si l’on sait que le métier de Regus est précisément de louer des bureaux partagés.
L’enquête mondiale repose sur un panel de 24.000 sondés, dont 300 sur notre territoire. Et les raisons d’être moins efficace qu’au bureau seraient nombreuses. A commencer par des lacunes en matériel de bureau (39%), une connexion internet de piètre qualité (24%), une mauvaise posture de travail (10%) et même la charge des animaux de compagnie (11%).
Mais ce sont surtout les enfants qui semblent poser problème à 59% des « expatriés du bureau », l’impossibilité d’accéder aux documents confidentiels de l’entreprise et enfin le manque de concentration (27%).
Des proportions qui diffèrent peu des moyennes mondiales même si la difficulté à se concentrer sur son travail passe de 27% en Belgique à 43% pour l’ensemble des personnes interrogées dans le monde. Au total, l’enquête révèle 15 points négatifs à la productivité. Un passif qu’il faut mettre en balance avec les avantages du télétravail : pas de déplacement, gain de temps, liberté de gérer le travail à sa façon et meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. De là la généralisation de centres de travail satellites offrant à la fois la proximité et un environnement de travail plus ergonomique. Mais c’est évidemment plus cher.
source : entreprendretoday.be