Mais selon le syndicat pour indépendants SNI, le climat y serait également pour quelque chose. Dans ces deux secteurs, la température particulièrement hivernale a réduit les activités ces dernières semaines. Les entreprises décident maintenant de patienter un peu avant d’éventuellement placer des annonces pour des jobistes des périodes de vacances. Un phénomène qui illustre la difficulté dans laquelle se trouvent les PME qui, affirme le SNI : «aspirent à des mesures d’oxygène ».
Depuis le 1er janvier 2012, les étudiants peuvent travailler pendant 50 jours par an à un tarif ONSS réduit, alors que la limite était auparavant de deux fois 23 jours. Fin de l’été l’année passée, il résultait d’une enquête du SNI que la nouvelle réglementation avait un effet positif sur l’embauche d’étudiants : 34 pourcent des PME qui utilisent de la main d’œuvre jobiste faisaient plus appel à des étudiants principalement à cause de l’augmentation temporaire de travail ou pour remplacer les personnes en congé. 53 pourcent faisaient moins appel au travail d’étudiant principalement en raison de la crise économique. Pour les 13 pourcent restant, les nouvelles mesures n’avaient nullement modifié le volume d’emploi des étudiants.
L’étude du SNI indique que si 18% des PME envisagent de moins faire appel à des étudiants, c’est surtout parce qu’il n’y a pas d’augmentation de travail et qu’elles n’ont pas une vue suffisante sur ce que donneront les prochaines semaines. Sur une période de deux ans, 7 PME sur 10 ont moins fait appel aux jobs étudiants. Cette réduction s’inscrit dans la tendance à la baisse des autres postes vacants dans les entreprises. Le seul point positif de cette situation est qu’en cas de retour du beau temps, des jobs d’étudiants pourraient se libérer en dernière minute.
Le Syndicats des indépendants milite en faveur d’une baisse des charges sur les étudiants qui ne serait plus limitée à 50 jours par an mais s’étendrait à toute l’année.
source : entreprendretoday.be