"Plus d'un quart des PME bruxelloises (26,5%) présentent un risque de faillite élevé", a rappelé l'UCM, tout en précisant que ces faillites frappent en priorité les TPE (très petites entreprises) durant les 5 premières années d'activités. A cela s’ajoute la difficulté bien connue des entreprises à accéder au financement. Un phénomène qui frappe aussi prioritairement la Région de Bruxelles-Capitale.
Pour lutter contre ce fléau, l'UCM milite en faveur de sources de financement alternatives inspirées du phénomène "Tante Agathe" développé aux Pays-Bas. Ce mécanisme accorde des avantages fiscaux aux épargnants qui investissent dans le financement des PME. La Flandre s’en est déjà inspirée, tandis que la Wallonie proposera sa propre formule dans un proche avenir.
Selon Belga, l'organisation patronale « demande la mise en place d'un Small Business Act bruxellois, à l'image de ce qui se fait déjà au niveau fédéral via l'ASA et du Parlement des PME créé en Wallonie.»L'objectif est d'analyser de manière transversale l'impact de chaque nouvelle mesure sur les PME, et pas uniquement sur le plan économique.
Dans le même but de réduire le chômage, l'UCM est favorable à l’encouragement des travailleurs à plus de mobilité vers les Brabant wallon et flamand et veut un meilleur ciblage des formations selon les besoins réels des entreprises.
L'UCM annonce enfin la promotion de l’entreprenariat féminin par la mise en place d’un réseau d'entrepreneuses bruxelloises inspiré du réseau Diane actif en Wallonie.
Autre point négatif : selon le bureau d’informations commerciales B-Information le nombre de nouvelles entreprises continue lui aussi à diminuer. La moyenne nationale indique une chute de 8,2% pour le premier trimestre 2013. Un phénomène qui se produit cependant davantage en Flandre où le déclin est très net (11,5%) par rapport à la Wallonie (-3%) et Bruxelles (-5,5%).
source : entreprendretoday.be