Les ouvriers ont moins de possibilités d’évolution

19-03-2013



 

Le constat est inquiétant: 25,6 % des ouvriers trouvent que leur entreprise stimule le développement des fonctions existantes à travers l’introduction de nouvelles tâches, contre 45,2 % des employés. Les ouvriers se sentent aussi moins encouragés que les employés à essayer de nouvelles choses (52,6 % chez les employés contre 38,4 % pour les ouvriers).

Et alors que 64,8% des employés des organisations participantes estiment qu’ils sont poussés à acquérir ou à développer de nouvelles compétences, seuls 42,4% des ouvriers éprouvent le même sentiment.

Comparé aux employés, moins de la moitié des ouvriers sont d’avis que l’on investit dans leur formation et leur évolution (38,4 % des ouvriers contre 74,8 % des employés).

Et enfin, seul 1 ouvrier sur 8 estime que l’organisation œuvre de manière proactive à la planification des perspectives de carrières, contre un quart des employés. Un point positif malgré tout: une petite minorité d'ouvriers (13,6 %) estiment que leur employeur soutient le personnel dans son évolution, mais ce sentiment est deux fois plus présent chez les employés (32,1 %).

Hermina Van Coillie, HR Research Expert chez Securex, conclut qu’« il est aberrant de constater que de pareilles différences existent encore. Tout le monde est conscient du fait que nous devrons travailler plus tard ou plus longtemps. Tout le monde sait aussi que les ouvriers arrivent souvent sur le marché du travail bien plus tôt et exercent bien souvent des professions physiquement plus lourdes et plus contraignantes que les employés. Et pourtant, les employeurs investissent plus dans les employés que les ouvriers. Dès lors, il ne faut pas s'étonner que les ouvriers veuillent prendre leur retraite plus vite. Le rôle de l’employeur est capital à cet égard.»

source : entreprendretoday.be

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