Pour parvenir à cette conclusion, Mobilosoft a examiné la présence de 1000 magasins sur quatre plates-formes en ligne : Google Maps, Facebook, Foursquare et le web. S’y sont ajoutés des critères de qualité tels que la mention des heures d’ouverture, de l’adresse, du numéro de téléphone, des coordonnées GPS etc.
31% des points de vente en Belgique ne sont pas sur Google Maps et seulement 67% d’entre eux proposent une adresse physique exacte. Les emplacements des magasins belges sur le réseau social de proximité Foursquare sont le plus souvent créés par les utilisateurs eux-mêmes qui ajoutent ces boutiques dans une démarche qui n’est pas nécessairement professionnelle : les heures d’ouverture sont incorrectes dans 72% des cas.
Les magasins belges sont inexistants ou très mal déployés sur Facebook. Seuls 9% des points de vente qui y sont actifs affichent les bons horaires d’ouverture.
Cette mauvaise utilisation du web est particulièrement flagrante dans certains commerces. Ainsi, les stations-services sont quasiment inexistantes sur Google Maps et la plupart du temps, les coordonnées GPS y sont erronées. Les heures d’ouverture ne sont en outre jamais mentionnées. Les supermarchés sont mieux représentés sur Google Maps mais les heures d’ouverture sont rarement accessibles. Et seulement 18% des enseignes de ce secteur sont implantées sur Foursquare.
Si les banques belges ont toutes un site web et souvent une page Facebook pour leur marque, aucune ne possède de page Facebook pour leurs agences également invisibles sur Foursquare. En revanche, on les retrouve plus fréquemment sur Google Maps.
Enfin, les marchands de journaux ont souvent un site web mais n’ont quasiment aucune présence sur Facebook, Foursquare et Google Maps.
Résultat: 1 sur 1000
Un seul des points de vente audité sur les 1000 est convenablement référencé sur le web alors que 40% des recherches effectuées sur Google le sont à l’aide d’un téléphone portable et concernent des informations de proximité. La conclusion de l’étude est que disposer uniquement d’un site web ne suffit plus pour atteindre le consommateur ultra-connecté.
source : entreprendretoday.be