Les jobs d’étudiants sont-ils en concurrence avec le travail peu qualifié?

05-12-2012



 

Pendant la première moitié de 2012, le nombre de jours où les étudiants ont travaillé a augmenté de 36%. Pour les syndicats des travailleurs, cela se fait largement aux frais du travail ouvrier peu qualifié.

Une position à laquelle s’oppose Christine Mattheeuws, présidente du SNI, qui parle de «non-sens». Selon sa vision du phénomène et d’une étude réalisée parmi ses membres, 85% des PME engageraient des étudiants lors d’une surcharge temporaire du travail et pour remplacer les absents. Il n’y aurait donc pas de cannibalise entre les deux catégories de travailleurs et le SNI continue pour sa part à plaider pour un système où l’étudiant pourrait travailler sur base des heures prestées et non des jours prestés. Notamment pour mieux rencontrer les besoins du secteur Horeca. «Les étudiants acceptent de travailler le soir ou durant les weekends, ce qui n’est pas toujours le cas pour le personnel fixe».

Trois quarts des indépendants et patrons de PME se déclarent généralement contents de leurs prestations et 76% des entrepreneurs signalent que, d’habitude, les étudiants se sentent concernés vis-à-vis de l’entreprise dans laquelle ils travaillent.

Rappelons que depuis le 1er janvier 2012, les étudiants permettent aux jeunes de travailler 50 jours par an à un taux ONSS réduit et non plus 23 jours pendant les mois de juillet, août et septembre et pendant encore 23 jours au cours des 9 autres mois. Le SNI plaide, lui, pour que les étudiants puissent travailler 400 heures par an à un taux ONSS réduit.

 

source : entreprendretoday.be

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