Le Nouveau Monde du Travail consiste, pour les entreprises, en un aménagement flexible du travail, indépendamment du cadre et du temps de travail, veillant à une plus grande responsabilisation et satisfaction des collaborateurs. En Belgique, des entreprises comme Microsoft ou Getronics en ont été les pionniers.
Aujourd’hui, seule une minorité de professionnels travaille toujours au bureau. L’enquête réalisée par Kluwer auprès de 950 employés et membres de professions libérales belges montre pourtant qu’un professionnel sur trois travaille –aussi- en dehors des heures de bureau. Et surtout que huit professionnels sur dix attendent du «Nouveau Monde du Travail» un meilleur équilibre entre travail et vie privée. Plus grave, un quart des professionnels RH ne connaissent pas le concept du Nwow.
Le concept est bien ancré aux Pays-Bas où 98% des travailleurs en ont déjà entendu parler. En Belgique, la notoriété est passée en un an de 42% à 57%. Mais la proportion est bien plus grande en Flandre avec 68% de notoriété, contre seulement 25% chez les francophones.
Si la connaissance du Nwow est une chose, la pratique en est une autre. Une petite majorité de personnes interrogées estiment que le Nwow n’est pas applicable dans leur organisation ou veulent attendre 2 à 5 ans avant sa mise en place. Seules 12% des organisations ont déjà adopté le principe, mais 33 % testent les aspects du Nouveau Monde du Travail.
Aujourd’hui, 37% des Belges travaillent régulièrement en dehors des heures de bureau. Est-ce une bonne chose? Selon 69% des répondants, ce concept est indispensable pour que les travailleurs âgés restent employables plus longtemps. Et 65% pensent que leur organisation gagnera en productivité.
Il y a pourtant des obstacles: 70% des employés considèrent que le Nouveau Monde du Travail réduit leur visibilité aux yeux de leurs collègues et de la direction. De même, 41% des collaborateurs ont peur de perdre le contact avec leurs collègues.
source : entreprendretoday.be