Les nouvelles données recueillies par ce nouveau livre blanc indique qu’au cours des trois dernières années, la dépendance technologique de plus de 90% des responsables de services de santé, biotechniques et pharmaceutiques a augmenté. La majorité des responsables (70 %) a déclaré que l’utilisation accrue de la technologie a permis à leur personnel d’être plus créatif pour développer des services, des médicaments et des produits. Cependant, l’intégration de la technologie continue de soulever de nouveaux défis pour améliorer les soins, les services et l’administration. D’après un tiers des répondants, (35 %) une erreur informatique a augmenté les coûts d’exploitation de leur organisation au moins une fois au cours des six derniers mois.
« Avec la croissance de la télésanté dans toutes les disciplines médicales, la nécessité d’accélérer l’intégration de la technologie et de transformer les processus traditionnels n’a jamais été aussi prégnant» déclare Enrique Calabuig, Directeur Général de Ricoh France. « On estime que la croissance de l’économie numérique est sept fois supérieure à celle de l’économie générale . Par conséquent, le ralentissement de l’évolution technologique n’est pas actuellement envisagé. La technologie restera un moteur essentiel de la transformation des services de santé. Elle inspirera de nouveaux modèles commerciaux qui feront évoluer les prestations de services et les méthodes de communication entre le personnel et les patients».
L’évolution technologique ne signifie pas que des systèmes robotisés et des ordinateurs remplaceront l'humain dans les soins à long terme.
En effet, les responsables de services de santé, biotechniques et pharmaceutiques considèrent que l'intuition humaine joue, et continuera de jouer, un rôle essentiel dans le diagnostic des patients (36%) et dans le développement des nouveaux traitements ou médicaments (32%). En revanche, seulement 5 % estiment que les professionnels de la santé devraient consacrer davantage de temps à la gestion des dossiers des patients et 8 % dans l’amélioration des processus administratifs.
Les répondants s’accordent largement (65 %) à dire que la technologie peut fournir des axes d'amélioration de l’efficacité. En ce qui concerne la technologie, le principal challenge du secteur de la santé vient du fait qu’elle évolue plus rapidement que les processus internes qui la supportent. D’après 38 % des répondants, ce challenge est renforcé par l’absence fréquente d’interconnexion entre les différents systèmes au sein d’une même organisation. Si la nécessité d'améliorer les processus est majoritairement reconnue dans le secteur de la santé, la majorité des répondants (78 %) reconnait que la technologie en soi, isolée, n’apporte que peu ou pas de valeur.
Enrique Calabuig ajoute : « Le facteur humain joue un rôle fondamental dans les services de santé. Mais il est tout aussi important de mettre en oeuvre des processus innovants pour tirer profit des investissements technologiques. Par exemple, grâce à l’intégration des systèmes de gestion des informations dans l’hôpital, le personnel médical peut accéder plus facilement aux dossiers des patients, consulter instantanément les résultats des analyses et des examens, envoyer directement les prescriptions aux pharmaciens, améliorant la rapidité et l’efficacité des soins. La technologie seule ne peut apporter de tels avantages mesurables aux services de santé. Le savoir-faire et l’intuition humaine sont indispensables pour répondre aux besoins des personnes ».
« L’automatisation réussie des processus critiques, tels que les dossiers des patients, nécessite bien plus que d’investir dans des outils numériques. Les processus innovants joueront un rôle essentiel pour garantir que les informations critiques sont saisies, intégrées et facilement accessibles 24 heures sur 24 au sein de l’organisation. Les processus automatisés supporteront la normalisation de la documentation, l’amélioration du partage des informations, la réduction des coûts administratifs et une meilleure protection de la confidentialité des patients ».
Le plan d'action e-santé de la Commission européenne cite des exemples concrets des avantages obtenus par l’automatisation. Au Danemark, les coûts annuels ont pu être réduits de 120 millions et les médecins disposent de 50 minutes quotidiennes supplémentaires qu’ils devaient auparavant consacrer à des tâches administratives. En Italie, la réduction des coûts engendrée par la mise en œuvre de technologies d’information et de communication dans le secteur de la santé est estimée à environ 11,7 % des dépenses nationales de la santé (12,4 milliards €). Les gains réalisés grâce aux seules prescriptions numériques sont estimés à environ 2 milliards €.
« En priorisant l’optimisation des processus, les professionnels de la santé peuvent améliorer leur réactivité et donc réduire les problèmes rencontrés au moment de l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles méthodes de travail. Mais surtout, ils peuvent se concentrer sur leur cœur de métier et mettre au point des innovations efficaces pour les patients et améliorer les services de santé », conclut Enrique Calabuig.
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source : ricoh.fr