Ces réductions de personnel s’inscrivent dans un courant plus vaste de réduction des coûts: 72% des entreprises de la zone euros sont en train de le faire et ces coupes sombres dans les coûts explosent à 83% en Espagne et à 90% pour les entreprises chinoises installées dans la zone euro.
Pourtant, les entreprises Européennes maintiennent leur confiance à long terme dans le marché européen et veulent continuer à investir en Europe. C’est ainsi que près d’un tiers des entrepreneurs européens déclarent que la crise les poussent à investir pour améliorer leur compétitivité, en analysant leurs processus de production, en sous-traitant certaines de leurs activités secondaires ou en en faisant appel à des services partagés. Deux tiers des entreprises estiment d’ailleurs que la crise de l’euro-zone présente aussi des opportunités pour conquérir des avantages compétitifs.
Evidemment ce relatif enthousiasme n’est pas identique sous toutes les latitudes: un quart des entreprises françaises et espagnoles investissent dans leur pays d’origine ou dans un autre pays de la zone Euro, mais la proportion monte à 64% en Allemagne. Et 50% des entreprises de la zone Euro sont à la recherche d’entreprises à reprendre. La crise a aussi pour effet d’augmenter les joint ventures qui exigent moins d’investissement. 45% des entreprises de la zone euros sont en quête de telles associations, contre 34% pour les compagnies hors zone euro.
Les rapports avec les banques sont eux, plus que tendus: 45% des entrepreneurs disent que leur banque prête moins facilement, et près de la moitié disent être à la recherche d’un nouveau partenaire bancaire.
Pour ceux qui voudraient cesser leur activité, ajoutons que la Chine s’intéresse toujours plus à l’Europe: 25% de leurs entreprises utilisent la crise pour renforcer leur présence sur l’Ancien Continent en augmentant leurs investissements dans la zone Euro. 71% sont à la recherche de reprises.
source : entreprendretoday.be