Il ne semble pas y avoir de règle générale et la seule certitude est que la crise a un impact réel sur le budget des réjouissances de fin d’année. Chez certains, il a tout simplement disparu.
Les 5 raisons les plus souvent invoquées pour expliquer les cadeaux au personnel sont la création d’un esprit d’entreprise, la motivation et la récompense des collaborateurs, l’occasion de les rencontrer dans des circonstances agréables et enfin la création de nouveaux liens.
Pour 36% des employés, recevoir de tels cadeaux est d’ailleurs normal, mais pour 50% c’est un indéniable avantage. Seuls 14% sont sans avis.
Saint-Nicolas en perte de vitesse
Plus précisément pour la fête de Saint-Nicolas, 59% des patrons n’organisent rien pour le personnel (chocolats, massepain…) et 87% n’en font pas plus pour les enfants du personnel. Ce qui s’explique peut-être par la taille des PME. Mais lorsque les entreprises décident de choyer les enfants, 52% offrent un cadeau, 34% une petite fête et 23% un chèque.
Pour la trêve des confiseurs, 68% des membres du personnel reçoivent un cadeau avec, en tête, de l’alimentation fine (vin, pralines), suivie par le chèque-cadeau et le cadeau d’entreprise (parapluie, valise gadget).
De 1 à … plus de 75 euros
50% des entreprises qui offrent quelque chose à la fin de l’année, y consacrent un budget de 16 à 35 euros par personne. 30% montent dans la zone des 36 à 75 euros, 19% se limitent à moins de 15 euros et une entreprise sur 100, dépasse les 75 euros !
La crise n’aime pas la fête
On a peine à le croire, mais 23% des entreprises disent ignorer que certains des cadeaux qu’ils offrent sont déductibles fiscalement. Pour terminer sur une note pessimiste, 44% des patrons déclarent que la crise pèse sur les budgets de fin d’année. 68% ont diminué les budgets cadeaux de fin d’année en 2012, 11% ont tout bonnement supprimé les cadeaux et 9% la fête ou le drink. Une note d’espoir malgré tout: en 2012, 3% des entreprises ont réintroduit la fête après l’avoir supprimée en 2011. Comme une note d’optimisme pour (re)lancer 2013.
source : entreprendretoday.be