Charleroi Airport 1 et 2, c'est deux fois 30 hectares. L'équivalent de 60 terrains de football qui accueilleront d'ici peu une cinquantaine d'entreprises.

Ce n'est encore qu'un enchaînement de voiries, de ronds-points, de bornes d'éclairage. Mais bientôt, la vie économique prendra ici, de part et d'autre de l'A54. "Tout est en ordre, on a de l'électricité, de l'eau... tout ce qui devait être fait d'un point de vue technique a été fait", se réjouit Nathalie Czerniatynski, pour l'Igretec, l'intercommunale locale de développement économique. "Maintenant, on va pouvoir vendre les terrains aux entreprises qui, elles-mêmes, devront faire leurs demandes de permis. On peut raisonnablement envisager que les chantiers débutent fin de cette année, début de l'année prochaine". 

Et Nathalie Czerniatynski n'a aucun doute, les parcelles partiront comme des petits pains. "On manque de terrains dans la région. Ce sont principalement des PME car ce sont deux terrains de 30 hectares avec des parcelles de petite et moyenne taille. Aujourd'hui, on le voit, ce sont les PME carolo qui ont besoin de s'étendre, de créer de nouveaux bâtiments".

Ces 60 hectares disponibles sont un premier pas pour soulager la pression quelques années dans le grand Charleroi. Mais à long terme, il faudrait 500 hectares, soit presque 10 fois plus. Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Économie sait que tout ceci n'est qu'une étape: "L'important, c'est que chaque année, nous puissions amener un certain nombre d'hectares supplémentaires pour permettre de répondre à la demande". 

Message bien reçu du côté de l'IGRETEC et de la ville de Charleroi, qui disent avoir des projets plein les cartons. 

Ces deux nouveaux parcs d'activités économiques à Jumet auront coûté 20 millions d'euros, dont 12 à charge de la Région wallonne.

Avec Jérôme Durant

source : rtbf.be