C’est ce qui ressort de la «Grande Enquête des Salaires» faite par la KUL pour le compte de Références/Vacature. 45.000 personnes ont participé à l’étude.
L’enquête annuelle montre que le Belge moyen gagne 3.133€ brut par mois, soit une augmentation seulement liée à l’indexation de 130€ par rapport à la même étude menée en 2010. Mais 48% des Belges estiment leur salaire inférieur de 305€ à ce qu’ils méritent.
Pour situer les échelles de salaires, un starter avec un diplôme universitaire gagne en moyenne 2.439€ brut alors que le secteur pharmaceutique et les ingénieurs civils détiennent le plus haut salaire de départ avec respectivement 3.420 et 2.856€ brut.
Les principales modifications par rapport à 2010 portent sur le salaire de départ des infirmières en forte augmentation et au contraire en forte baisse pour les diplômés en éducation physique, kinésithérapie et logopédie. Les secteurs les mieux payés sont la chimie et la pharmacie.
Respectivement 40% et 60% des participants accepteraient de gagner moins en faveur d’une pension accrue ou d’un emploi plus intéressant. Mais une des conclusions les plus frappantes est que 26 % des participants acceptent une diminution pour travailler plus près de leur domicile (voire à domicile), alors qu’un cinquième d’entre eux sont prêts à diminuer leur salaire pour conserver leur emploi.
Auteur de l’étude, Luc Sels (doyen de la Faculté économique et des sciences d’entreprise à la KUL), y voit une opportunité manquée par les employeurs en matière de mobilité. Visiblement, les travailleurs ne trouvent aucune réponse à leur demande de travailler plus près de chez eux.
Seulement un cinquième des travailleurs belges ont la possibilité de travailler de la maison, avec un maximum de 53% dans l’ICT. A l’inverse, la proportion chute à 22% au gouvernement.
source : entreprendretoday.be