Une grande partie de la population serait ouverte à l’idée d’exercer une activité indépendante, mais de nombreux obstacles les en dissuadent, parmi lesquels la récession, l’insécurité économique et la crainte de subir un échec. Dommage, car l’indépendant bénéficie d’un préjugé positif auprès de la population.

L’enquête réalisée sous la forme d’entretiens auprès de 18.000 personnes indique que 69 % des Européens sont ouverts à l’idée d’exercer une activité professionnelle indépendante. Avec en tête les Danois (84%), suivis par les Français (77 %) et les Britanniques (75 %). Les moins enthousiastes à cette idée sont les Espagnols (32 %), les Autrichiens (35 %) et les Allemands (35 %).

L’indépendance professionnelle (45%), la liberté de réaliser ses propres idées (38%) et les perspectives d’un second revenu (33%) sont les aspects les plus positifs liés à l’idée de créer son entreprise. Du côté négatif, les obstacles retenus sont l’absence d’un capital de départ (57%), l’insécurité économique (44 %) et la crainte de subir un échec (35 %).

Il reste qu’aux yeux de la population, l’image de l’indépendant est positive. Il est vu comme plus autonome quant au choix de son lieu de travail (45 %). On lui attribue la faculté de pouvoir sortir des sentiers battus (45 %) et de mieux gérer son temps (40 %). Et surtout, la plupart des Européens reconnaissent que l’entreprenariat est important pour l’avenir.

Pour Lars Nøies (direction régionale Amway pour la Scandinavie, et le Benelux): «Il est indispensable que les jeunes pousses ne se sentent pas isolées durant la phase de démarrage. Elles doivent également avoir le sentiment que les autorités sont là pour les soutenir et pas pour les accabler de règles».

source : entreprendretoday.be