Accès au financement des PME : l'UCM appelle à l'action

29-03-2013



 

Responsables politiques, organismes publics, banques et entrepreneurs ont débattu ensemble de la question de l'accès au financement, source de préoccupation croissante pour les PME. Le Cefip (Centre de connaissances du financement des PME) a en effet démontré que depuis 2008, il est de plus en plus difficile d'obtenir un prêt, explique l’Union des Classes Moyennes.

« De nombreux outils publics existent, au fédéral comme dans les Régions, qui permettent de contourner en particulier l'obstacle du manque de garanties. Cependant, les banques comme les entrepreneurs n'y recourent pas toujours autant qu'ils le pourraient. Une sensibilisation à l'existence des outils publics est nécessaire ». « Les banques sont les premiers partenaires financiers des PME. Il faut (r)établir une relation de confiance, ce qui suppose de rééquilibrer les droits et les devoirs de chacun », poursuit l’UCM.

« Aujourd'hui, le comportement des banques est parfois inacceptable : refus mal expliqués ou carrément sans motivation, indemnités de remploi exorbitantes, manque de portabilité des garanties... » L'UCM se réjouit de la volonté de la ministre Sabine Laruelle de mieux encadrer les relations entre banques et entrepreneurs et, en particulier, de plafonner les clauses de funding loss à six mois.

Les banques ne peuvent pas porter toute la responsabilité des difficultés du crédit. Les entrepreneurs doivent faire des efforts pour mieux monter et présenter leurs projets. Ils ne doivent pas hésiter à se faire accompagner. Bénéficier des conseils d'un expert est essentiel et devrait être systématique lorsqu'un outil public de financement est sollicité. C'est une garantie de la qualité du projet.

Enfin, l’UCM plaide pour une diversification des sources de financement. « L'épargne privée, considérable en Belgique, pourrait être partiellement mobilisée en faveur des PME, de manière directe ». « Les pouvoirs publics peuvent encourager fiscalement l'investissement durable dans une entreprise, en contrepartie de la prise de risque ». L'UCM demande la transposition du « winwinlening » flamand (Tante Agathe aux Pays-Bas) en Wallonie et à Bruxelles. Il est aussi nécessaire de mieux mobiliser les business angels en faveur des entreprises en croissance et de développer des fonds obligataires dédiés aux PME.

source : express.be

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