20 ambassadrices transmettent aux femmes le goût d'entreprendre.

24-01-2013



Seulement 34% des entrepreneurs sont des femmes. C'est pas mal sur le plan européen, la Belgique étant dans le peloton de tête après l'Espagne, la France et l'Italie. Mais tout reste encore à faire. Car malgré les nombreuses initiatives menées pour pousser les femmes à se lancer, ce chiffre ne décolle pas. « Les femmes sont pourtant plus nombreuses et plus formées que les hommes », indique Anne Misonnne, du réseau féminin Diane (UCM) et coordinatrice de ce projet pilote.

Clichés en cascade

Mais les clichés continuent de circuler... Un des freins importants reste l’accès au financement, d'autant plus qu'elles sont généralement peu persuadées de leurs talents. Elles ont aussi l'impression de mieux gérer vie familiale et professionnelle en étant salariée. "C'est une question de mentalité, de culture. Les femmes vont chercher un emploi plutôt que de le créer".

20 "modèles"

Les 20 ambassadrices belges ont été choisies dans le cadre d'un appel à projet européen pour tordre le cou à ces idées reçues. Montrer qu'elles sont nombreuses à réussir en « affaires », à gérer « un business », sans que çe soit pour autant des super woman. « Les modèles sont les meilleurs vecteurs pour pousser les gens à prendre leur vie en main ». Elles ont été sélectionnées par le réseau Diane pour représenter des profils très diversifiés et complémentaires. « On voulait des modèles dans lesquels un plus grand nombre puisse  s’identifier ».

Témoignages sur le terrain

Ces femmes sont parties, sur le terrain (bénévolement) à la rencontre de tous les publics féminins. Elles ont visé les étudiantes en fin de parcours scolaire, les salariées qui souhaitent réorienter leur avenir professionnel, les femmes revenant sur le marché du travail après une pause, mais également toute femme en recherche d’emploi qui a envie de prendre son avenir en main.

Au travers de témoignages, elles évoquent les choix qu’elles ont faits, les risques qu’elles ont pris et la joie qu’elles ont à mener leur barque.Ecoles, auditoires d'unifs, Dream Day, émissions de TV, Euroskills, clubs d'étudiants, elles ont été sur tous les fronts.

Emulation à suivre

Et maintenant ? L'émulation ne va pas s'arrêter là. Si le financement du projet s'est arrêté, le réseau Diane envisage des déclinaisons autour, par exemple, d’un mentoring structuré. "Des micro-initiatives sont déjà nées et un noyau dur s'est créé, assure Anne Misonne. Les ambassadrices vont continuer à porter le message au sein des écoles, universités et organismes qui le souhaitent. Elles sont toujours aussi motivées à porter et à diffuser le
message."

source : lavenir.net

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